Parler à son bébé, c’est déjà l’écouter
- Mireia Tremosa Ferrando

- 1 sept.
- 1 min de lecture
Parler à son bébé, c’est bien plus que lui transmettre des mots. C’est déjà l’inviter dans une relation. Quand on lui dit par exemple : « Peut-être que tu as froid ? », on ne fait pas que constater, on ouvre une porte. Ce petit « peut-être » est essentiel : il permet à l’enfant d’exister comme un être séparé, qui a ses propres sensations.
En posant nos phrases comme des questions, sans prétendre tout savoir, on offre un espace à l’enfant pour se construire. La maman (ou le papa !) n’est plus « celle ou celui qui sait », mais une personne qui cherche avec lui. C’est dans cet espace de doute et d’ouverture que l’enfant commence à développer sa subjectivité, sa capacité à symboliser, à mettre des mots sur ce qu’il vit.
Alors n’ayez pas peur des « peut-être ». Ce sont eux qui ouvrent les chemins de la rencontre et qui accompagnent l’enfant vers son propre monde intérieur.



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